Après Asbestos

Début 2020, Asbestos, une ville du Québec reconnue pour son association avec l’industrie de l’amiante, a demandé aux citoyens des suggestions pour un éventuel changement de nom. Greenpeace y a vu une opportunité qui a inspiré l’idée de la campagne : soumettre des noms pour remplacer Asbestos, inspirés par des espèces animales menacées par l’exploitation de l’amiante. L’insight a donc été d’utiliser la plateforme participative de soumission de noms au profit de l’idée, où tous pouvaient échanger et commenter. Le succès de la campagne reposait sur la notoriété et la discussion générée autour des espèces menacées. Le séquençage des tactiques médias utilisées pour y parvenir était donc clé. Une section dédiée sur le site Web de Greenpeace a été développée, proposant de l’information détaillée sur ces espèces, ainsi que du « matériel électoral » à télécharger pour les citoyens désireux d’appuyer publiquement l’un des noms. En plus de relations de presse, une vidéo de lancement fut aussi déployée sur les plateformes de Greenpeace ⎼ site Web, infolettres, médias sociaux ⎼ invitant les citoyens à signaler leur support pour l’un des noms. L’initiative « Après Asbestos » de Greenpeace a permis de sortir la tortue apalone de l’obscurité. Dans les jours qui ont suivi l’annonce des finalistes, les médias locaux, nationaux et internationaux ont fait mention de cette tortue plus de 14K fois, une valeur de 29M$ en termes de visibilité médiatique.