La langue de la réno

Pendant des années, l’attachement émotionnel des Québécois.es à RONA s’est effrité, en autres à cause du ressentiment d’avoir vu un des fleurons du Québec « être vendu aux Américain.es ». L’année 2024 marquait donc le retour de la marque comme prétendante au titre de « marque bien-aimée des Québécois.es ». Lancée dès le printemps, la nouvelle plateforme de marque « bâtiRONAimeça » s’articule autour d’une idée stratégique relativement simple : démontrer l’incomparable proximité de RONA avec la réalité des rénovateur.rices d’ici. Pour la campagne, l’évidence particulière du métissage entre l’anglais et le français – aspect distinctif de la culture québécoise – dans l'argot de la construction a rapidement intéressé l’équipe de création. L’initiative « La langue de la réno » s’est donc articulée principalement autour de la mise à jour du moteur du site Web de RONA afin d’y inclure la reconnaissance d’une liste initiale de 225 termes issus de l’argot de la construction. Afin d’étendre cette amélioration de l’expérience utilisateur chez RONA, la stratégie d’achat de mots-clés (SEM) a également été ajustée pour tenir compte de ces nouveaux termes. Les efforts de promotion de l’initiative, déployés initialement sur les plateformes sociales (vidéo et posts sur TikTok, Instagram et Facebook), étaient conçus pour susciter la participation des utilisateur.rices, les incitant à proposer de nouveaux termes et encourageant donc l’engagement. La vidéo de lancement de l’initiative a suscité tellement d’engouement qu’une version a été formatée pour être diffusée à la télévision. L’initiative a généré 5 millions d’impressions organiques sur les médias sociaux, alors que le trafic du site Web de RONA a augmenté de 125 % au Québec dès la semaine de lancement.