Il faut que ça arrête. Halloween

Depuis 2004, au pays, le taux de criminalité a diminué dans tous les secteurs recensés, sauf dans le cas des violences faites aux femmes. Les maisons d’hébergement pour femmes ne fournissent plus à la demande. La mission du Y des femmes de Montréal étant de bâtir un avenir meilleur pour les filles et les femmes, l’organisme avait comme objectif de remettre cet enjeu de société à l’avant-plan, avec une campagne de sensibilisation. Chaque année, la période de l’Halloween apporte son lot de films d’horreur. Un fait revient souvent à l’avant-plan : les agresseurs sont très majoritairement des hommes et les victimes beaucoup trop souvent des femmes. Ce constat a mené à l’idée derrière la campagne qui veut détourner les codes des films d’horreur pour dénoncer les violences conjugales envers les femmes. Trois classiques de l’horreur ont été détournés pour mettre de l’avant les différents types de violence auxquels sont confrontées certaines femmes dans leur vie. L’offensive a été déployée en télé avec des messages de 15 secondes diffusés à partir du 31 octobre, ainsi qu’en Web avec des versions longues sur Facebook, Twitter et Instagram. La campagne comportait également un volet de relations publiques, et elle a eu un impact majeur dans les médias. L’offensive a généré plus de 7 millions d’impressions organiques, et les vidéos ont récolté au-delà de 1,5 million de visionnements.