Rupture de crème

Dans un marché dominé par la crème irlandaise Baileys, qui détient près de la moitié des parts de marché, percer en SAQ reste un défi de taille. Rivaliser avec les géants est d'autant plus difficile pour les petits joueurs québécois. Alors que la visibilité des spiritueux québécois s’effrite, Acolytes devait donc se tailler une place sur les tablettes. La stratégie était de provoquer une rupture inattendue pour stimuler la réflexion et le dialogue sur l'importance de l'économie locale. L’idée était de frapper un grand coup en achetant tout le stock de crème irlandaise dans quelques succursales SAQ de la région de Montréal. Conséquence : des tablettes vides au moment critique, poussant les consommateur.rices à découvrir la crème alcoolisée Acolytes. De début à mi-décembre, une campagne d'affichage numérique et statique géociblée a été déployée près des points de vente sélectionnés pour annoncer l’initiative. Une vidéo « teaser » se conclut par la signature « cette année, on prend notre place ». Quelques jours plus tard, une vidéo de lancement officielle a été partagée sur les plateformes d’Acolytes. Avec une touche d’humour, le message du comédien derrière la marque, Michel-Olivier Girard, était clair : il ne restera qu'une bonne crème sur les tablettes, la sienne. Pour appuyer le geste d’Acolytes, un partage a été fait avec plusieurs médias, journalistes et personnalités du Québec. La campagne « Rupture de crème » a eu un impact majeur sur les ventes et la distribution de la crème Acolytes. En décembre 2024, les ventes ont surpassé celles des 11 mois précédents combinés. Le nombre de succursales SAQ proposant la crème Acolytes a plus que doublé en trois mois.