La langue du diable

À l'arrivée de l'automne, les ventes de bière diminuent, rendant difficile pour les brasseries de créer de l’engagement avec de nouveaux.elles client.es. Par contre, si l'automne n’est pas la meilleure saison pour parler de bière, l’Halloween est un bon moment pour parler du diable. Pour engager les amateur.rices de bières durant la basse saison, Trou du Diable a opté pour le média de masse le plus économique : la radio. La microbrasserie l’a utilisée de manière ciblée pour susciter l'intérêt et la conversation autour de sa marque, le diable, plutôt que de sa bière. Dans les années 70, la croyance voulait que le diable dissimule des messages subliminaux dans la musique rock, révélés uniquement lorsque joués à l'envers. À l’aube de l’Halloween, la brasserie Trou du diable a voulu exploiter ce mythe en créant la première publicité entièrement diffusée dans la langue du diable, c’est-à-dire 100 % à l'envers. Le message, lorsque décodé, offrait la chance de gagner un party d’Halloween signé Trou du diable. Pour promouvoir l’idée, la brasserie a créé un album comportant la publicité ainsi que huit pistes supplémentaires. Chaque piste décrivait les bières phares de la brasserie dans la langue du diable. L’album « La Langue du Diable » a été distribué au sein de la communauté de Trou du diable ainsi qu'à des influenceur.euses, qui ont utilisé leur plateforme pour partager l'expérience sonore. Au cours de la campagne, Trou du diable a constaté une augmentation de 266 % du trafic hebdomadaire sur son site Web par rapport au reste de l'année.