Investisseuse

Encore aujourd’hui, lorsqu’il s’agit d’investissement, la femme n’est pas l’égale de l’homme. Une réalité qui met à mal l’autonomie financière d’un trop grand nombre de femmes et pour laquelle la Banque Nationale s’engage à lutter depuis des années. Les études démontrent que plus qu’une question de connaissances, le principal frein qui éloigne les femmes de l’investissement est un problème de confiance. Bien que le mot « investisseuse » soit reconnu dans tous les dictionnaires, la réalité numérique est toute autre. Qu’il s’agisse des outils de traitement de texte, des moteurs de recherche ou sur les médias sociaux, le mot « investisseuse » est une erreur qu’on souligne systématiquement. Parce que les investisseuses existent et sont tout sauf une erreur, une vidéo a été créée dénonçant le problème et encourageant l’utilisation du mot pour qu’il ne soit plus considéré comme incorrect. Lancée dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, la vidéo a été partagée sur l’ensemble des plateformes ne reconnaissant pas le terme, comme Facebook, Instagram, X, LinkedIn, Google Ads et Teams. Cette initiative a été accompagnée d’une campagne 360 mettant de l’avant des statistiques illustrant le problème. L’ensemble des pièces de la campagne dirigeait vers la page Finances pour elles, sur laquelle les visiteuses pouvaient accéder à des outils pour mieux prendre en main leurs finances. La campagne a permis de rejoindre plus de 3,8 millions de Canadien.nes, avec une vidéo atteignant un taux d’engagement de 21 %.